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05 Jan

EPIPHANIE

Publié par Gemsoleil365  - Catégories :  #Vie au gem

EPIPHANIE

 

 

 

À l'origine et jusqu'à la fin du ive siècle, l'Épiphanie est la grande et unique fête chrétienne « de la manifestation du Christ dans le monde » (manifestation exprimée outre la venue des mages par une suite de différents épisodes : la Nativité, la voix du Père et la présence d'une colombe lors du baptême sur le Jourdain, le miracle de Cana, etc.). Depuis l'introduction d'une fête de la Nativité (Noël) le 25 décembre, l'Épiphanie met l'accent sur des sens spécifiques selon les confessions et les cultures.
Depuis le
xixe siècle on l'appelle aussi le « jour des Rois » en référence directe à la venue et à l'adoration des rois mages.

 

L'Épiphanie est une fête chrétienne qui célèbre le Messie venu et incarné dans le monde et recevant la visite et l'hommage desrois mages. Elle a lieu le 6 janvier1. Dans les pays où l'Épiphanie n'est pas un jour férié, l'église préconise de la fêter le premier dimanche qui suit le 1e janvier.
La fête s'appelle aussi «
Théophanie », qui signifie également la « manifestation de Dieu ».

Ce jour-là, on mange aussi la galette des rois, un gâteau contenant une fève qui rendrait « roi » quiconque la trouverait dans sa part de galette.

 

 

Lors des Saturnales (fêtes romaines sur la fin du mois de décembre et au commencement de janvier), les Romains désignaient un esclave comme « roi d’un jour ». Les Saturnales étaient en effet une fête d’inversion des rôles afin de déjouer les jours néfastes de Saturne, divinité chtonienne. Au cours du banquet (au début ou à la fin des Saturnales, selon les différentes époques de la Rome antique) au sein de chaque grande familia, les Romains utilisaient la fève d’un gâteau comme « bulletin de vote » pour élire le « Saturnalicius princeps » (Maître des Saturnales ou Roi du désordre). Cela permettait de resserrer les affections domestiques et donnait au « roi d’un jour » le pouvoir d’exaucer tous ses désirs pendant la journée (comme donner des ordres à son maître) avant d’être mis à mort, ou plus probablement de retourner à sa vie servile à l’issue de celle-ci. Pour assurer une distribution aléatoire des parts de galette, il était de coutume que le plus jeune se place sous la table et nomme le bénéficiaire de la part qui était désignée par la personne chargée du service (d’où l’usage toujours vivant de « tirer les rois »). Tacite écrit que, dans les fêtes consacrées à Saturne, il était d’usage de tirer au sort la royauté3. Étienne Pasquier a décrit dans sesRecherches de la France4 les cérémonies qui s’observaient en cette occasion : « Le gâteau, coupé en autant de parts qu’il y a de conviés, on met un petit enfant sous la table, lequel le maitre interroge sous le nom de Phébé (Phœbus ou Apollon), comme si ce fût un qui, en l’innocence de son âge, représentât un oracle d’Apollon. À cet interrogatoire, l’enfant répond d’un mot latin domine (seigneur, maître). Sur cela, le maître l’adjure de dire à qui il distribuera la portion du gâteau qu’il tient en sa main, l’enfant le nomme ainsi qu’il lui tombe en la pensée, sans acception de la dignité des personnes, jusqu’à ce que la part soit donnée où est la fève ; celui qui l’a est réputé roi de la compagnie encore qu’il soit moindre en autorité. Et, ce fait, chacun se déborde à boire, manger et danser. »

C’est cet usage qui est passé jusqu’à nous. On en retrouve la trace non seulement dans le rituel de la galette des Rois, mais aussi dans la fête des Fous médiévale et des « rois et reines » des carnavals actuels.

 

 

la fève

 

 

À la fin du xviiie siècle, des fèves en porcelaine apparurent, représentant l’enfant Jésus en porcelaine. Sous la Révolution, on remplaça l’enfant Jésus par un bonnet phrygien. Les graines de fève furent systématiquement remplacées en 1870 par des figurines en porcelaine ou – plus récemment – en plastique. De nos jours, si on trouve toujours de vraies fèves, il existe une multitude de fèves fantaisie que collectionnent les adeptes de la fabophilie.

 

 

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